Dana B. Chalys
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Le dernier lion d'albâtre - Travail éditorial, partie 1

9/2/2022

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Après la signature du contrat début décembre, mon éditrice m'a envoyé son premier retour dans les jours qui ont suivi. En plus d'un mail contenant les remarques générales, le fichier Word de travail comportait aux alentours de 250 commentaires pour un roman de 110k mots et des broutilles. Ce n'est pas énorme (avec mes bêtas ça tourne également dans ces eaux-là, pour chacune), mais beaucoup d'entre eux demandaient de faire des modifications à divers endroits du roman, ce qui a donné lieu à beaucoup d'aller/retour dans le texte pour vérifier que les changements n'entrainaient pas des incohérences. 

Le principal but de cette phase de corrections a été de se concentrer sur le fond du roman pour éliminer les incohérences, donc, mais aussi pour réécrire les passages trop survolés ou au contraire supprimer les superflus ou les redondants. Il m'a fallu également égaliser les caractères de certains personnages (comme je travaille sans plan ni fiche, leur caractère se dessine au fil de l'écriture et nécessite donc une mise à niveau sur les chapitres du début).

Tout ça m'a pris deux semaines de travail (dont une à temps complet pendant les congés de mon travail alimentaire). Autant vous dire que je n'ai pas pris beaucoup l'air ces derniers temps, mais le résultat en vaut la peine ! En tout cas j'aime beaucoup la solidité que gagne le roman grâce à ma maison d'édition, et particulièrement grâce à mon éditrice.
Il y a parmi les angoisses des jeunes auteurices celle de se voir imposer par leur éditeurice des changements qui "trahiraient" ou "dénatureraient" l'œuvre de base. 

C'est faux. 

Si la ME vous signe, c'est qu'elle croit au potentiel de votre histoire. Elle n'a aucun intérêt à vous demander ce genre de choses. Toutes les propositions auront comme objectif de déployer le potentiel de votre roman. Et toutes les propositions sont des propositions. Autrement dit, vous pouvez les refuser. 

Une maison d'édition est un partenaire de travail, ce n'est pas votre patron.

Mais si vous les refusez, quel intérêt de soumettre en ME ?
Parce que la plus-value d'une structure commerciale éditoriale c'est sa connaissance du marché. La ME connaît son public et peut vous faire des suggestions pour que votre roman plaise au maximum au lecteur cible et donc, se vende au mieux.  "Vendre" n'est pas un gros mot, c'est le nerf de la guerre car c'est ce qui permet de faire vivre la ME et, potentiellement, l'auteurice, même si pour nous c'est beaucoup plus compliqué. C'est justement parce que c'est compliqué que nous avons intérêt à vendre bien, et donc à faire confiance à l'expertise de notre partenaire de travail.

Si vous ne faites pas confiance à une ME, ne signez pas avec elle. C'est aussi simple que ça. Et si vous n'êtes pas sûr·e, avant de signer ou même de soumettre votre manuscrit, prenez contact avec des auteurices déjà publié·e·s dans la ME en question pour leur demander comme ça se passe pour eux. Ça se fait donc n'hésitez pas, vraiment.
J'en reviens au Lion :)

En plus des corrections, j'ai également planché sur les annexes (je ne dirai rien de plus à ce sujet). Ces dernières sont parties chez mon éditrice en même temps que la v2 du roman le 11 janvier. 

​Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'ai hâte que vous puissiez le (re)découvrir ! En plus j'ai reçu hier 
la piste envisagée pour la couverture par la directrice artistique, je vous assure que l'objet livre va être MAGNIFIQUE !​

Quelle est la prochaine étape ?

​Des corrections, mais concernant la forme du texte, cette fois !

Eh oui, corriger un roman demande presque autant de travail que de l'écrire. C'est une phase longue et pas vraiment agréable parce qu'on finit par en avoir marre de lire et relire toujours la même chose (heureusement que ça se fait en plusieurs fois :D). C'est pourtant une étape obligatoire, même cruciale, pour arriver en bout de course à un résultat assez bon pour inciter les gens à dépenser aux alentours de 20€ dedans et à passer plusieurs heures à le lire (même s'il y aura toujours des gens pour ne pas aimer votre histoire, parce que les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, ça s'accepte).
​
​Je ferai un autre point dans quelque temps, en espérant pouvoir également vous donner des nouvelles de Des proies pour l'ombre 1 - Il pleuvra sur la lande, qui paraîtra cette année aussi aux éditions Bookmark. 

Eh oui, parce que je ne vous ai pas dit : le dernier lion d'albâtre sortira chez Gulf Stream au mois d'août 2022, dans la collection 15+
Électrogène !

Prenez soin de vous.
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Pourquoi j’écris de l’Imaginaire ?

8/6/2021

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On se demande souvent pourquoi on a commencé à écrire. Aujourd'hui, je vais parler de pourquoi j'écris de l'Imaginaire en particulier. L'article qui suit a déjà été posté sur mon ancien site, mais je trouvais intéressant de le reposter ici.

C'est parti !

Pourquoi j'écris de la SFFF ?

Science-Fiction, Fantasy, Fantastique
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Je sais qu’en France ces genres sont « mauvais », réservés dans l’inconscient collectif à la jeunesse et donc inappropriés à un auteur « sérieux ».

Pourquoi ne pas écrire de la Romance, des Thrillers ou du Polar, bien plus vendeurs ?

La Romance ou la littérature blanche ne m’intéressent pas.
Les Thrillers me tapent vite sur le système.
J'aime lire des polars, mais je ne m’estime pas encore prête à en écrire.
Pourtant, ce n’est pas la principale raison.
Quand j’écris, je veux sortir de ma vie et de ce monde, je veux voir des choses que je ne vois pas en vrai, ou si peu.

Si je veux des histoires tristes, de la trahison, de l’hypocrisie, des Bad Ends, de la maltraitance, du harcèlement ou de l’injustice, je vais dans la rue, je suis les actualités, j’écoute les gens parler… J’ai vu personnellement trop d’histoires mal se terminer pour avoir envie d’en faire les thèmes de mes romans. J’ai vu trop de gens (proches et moins proches) détruits par la tromperie, la drogue, l’alcool et la violence pour vouloir me l’imposer dans ma bulle de sérénité qu’est l’écriture. Ça ne m’empêche pas d’en parler, d’aborder les sujets dans mes histoires, mais à très petite dose, en toile de fond.
Ce que je veux, c’est de l’évasion, de l’amitié, de la confiance, de l’amour, du respect, des aventures dont on ressort grandi, avec du danger pour rappeler l’essence de la vie, sa fragilité, son souffle éphémère si précieux. Je veux du courage, de l’entraide, de la dignité, de la rage de vivre.
Je veux de la belle humanité.
​« Pays singulier, supérieur aux autres, comme l’Art l’est à la Nature, où celle-ci est réformée par le rêve, où elle est corrigée, embellie, refondue. »
Baudelaire, Charles, « L’invitation au voyage », Petits Poèmes en prose, Gallimard.
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De plus, depuis gamine, j’ai toujours été fascinée par l’imagination, le besoin des humains d’expliquer ce qui les entoure, au début par les croyances, aujourd’hui par la Science, voire un peu des deux, et chaque voie ouvre sur une multitude de possibilités qui étendent mon terrain de jeu aux portes de l’infini. J’aime me demander ce qui se passerait si toutes nos légendes étaient aussi vraies que les faits scientifiques, comment nous réagirions face à des phénomènes paranormaux et des créatures surnaturelles, jusqu’où nous irions pour protéger les personnes auxquels on tient, si nous serions prêt à cohabiter avec d’autres espèces intelligentes…
J’aime créer une réalité à l’image de mes rêves ou à celle des personnages qui les peuplent. J’aime explorer de nouveaux paysages, inventer des vies, tisser des liens, dessiner des destins. Ce que je cherche, c’est amener ce rêve dans le quotidien de mes lecteurs, leur faire vivre à travers mes yeux ces mille vies de papier dont parle G.R.R Martin.
Aujourd’hui, j’aime autant m’intéresser aux croyances des civilisations anciennes qu’aux découvertes scientifiques. Je suis autant fascinée par le fait que les Mayas vénéraient une déesse du suicide (suicides rituels) que par l’existence, supposée entre autres par la théorie des Cordes, d’un multivers. Cependant, mon bagage scientifique étant mince, je n’écris ni de l’historique ni de la Science-fiction car cela demande des connaissances particulières que je sais ne pas avoir. Raison pour laquelle la Fantasy et le Fantastique (La Science Fantasy et la Low Fantasy pour être exacte) sont mes genres de prédilection.
Le fait d’écrire de l’Imaginaire ne me dispense pas pour autant de me documenter sur les sujets que j’aborde, car malgré tout ce qu’on peut entendre, la SFFF n’est pas que pure fantaisie ; chaque genre se base sur des faits et des événements avérés pour la simple raison qu’on parle de ce qu’on connaît. Et ce qu’on connaît le mieux, c’est notre réalité.
 
En fait, j’écris de l’Imaginaire parce que le monde est trop petit pour moi.
Il m’enferme dans ses propres limites. Écrire, c’est les dépasser.
​Et toi, pourquoi tu écris de l’Imaginaire ?
Dana B. Chalys
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Plume & crayon

4/3/2021

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De manière régulière, j'éprouve le besoin de croquer des éléments de mes romans en cours d'écriture. Ça m'aide à poser mes idées et à les visualiser, à les rendre concrètes.
Avec 2 centimètres, mon roman de Space-Fantasy YA, j'ai croqué l'uniforme unisexe de l'université de magie de Puy-sur-Embruns où se déroule l'histoire.
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Puy-sur-Embruns dispense un enseignement magique supérieur sur 3 cycles de 3 ans. Chaque année est représentée par une pierre précieuse et chaque cycle par une couleur. On retrouve les deux à différents endroits de l'uniforme : le fourreau de l'épée (décorative), sur le dos du manteau et sur les épaulettes.
Puisque la devise de l'université est "Le Savoir pour épée, l'intelligence pour bouclier", ses symboles sont donc l'épée et le bouclier.
​
En 2011, j'avais déjà dessiné Diba pour illustrer la nouvelle qui lui était consacrée, et qui a été publiée dans la revue Nouveau Monde n°1. 
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Il faudrait que je la reprenne car Diba a un peu changé. Elle est notamment plus habillée, même si elle doit garder le haut du thorax libre. La nacre de sa peau n'est pas non plus bien rendue sur l'illustration.
Mais ça, ça sera si j'ai la motivation XD
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    Portrait de Dana B. Chalys, romancière de l'Imaginaire.
    Dana B. Chalys, romancière de l'Imaginaire..

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