Comme vous le savez - ou pas d'ailleurs - je rédige des livres-univers concernant les C2T. À force d'éparpiller les informations sur des carnets et des feuilles volantes, j'ai décidé de tout rassembler sur un document texte. C'est mieux organisé, ça me permet de modifier/compléter plus facilement les informations et, surtout, de passer de l'une à l'autre d'un clic. Ce qui est, avouons-le, un gain de temps non négligeable.
Ci-dessous, petit aperçu de "Spoiler", le livre-univers du Cycle des Pourpres. Il est en construction donc le sommaire va encore s'étoffer. Mais quel rapport avec les vampires ? J'y viens.
En ce moment, je complète la partie de "Spoiler" consacrée à l'univers vampirique des C2T. Il est composé de 3 types de vampires différents :
Pourquoi ces difficultés ? Parce que pour discerner les informations issues des légendes de celles issues des innombrables œuvres sur les vampires, il faut prendre le temps de lire. Beaucoup.
Le site vampirisme.com fait d'ailleurs un boulot monstre.
Foncez-y, pauvres fous !
Ci-dessus, une partie de ma bibliographie hors romans. Tous les titres ne se valent pas en qualité.
Écrire sur les vampires : les écueils du néophyte
Quand j'ai commencé à m'intéresser à la figure du vampire, j'étais très jeune et je prenais mes informations sur le Net. Grosse erreur ! (Ça vous étonne ? Ah... si jeunesse savait.) C'est ainsi que ma première histoire parlait de Sire engendrant des Infants, d'Étreinte ou de Baiser désignant l'acte de morsure, de diablerie quand un vampire en tue un autre pour s'approprier ses pouvoirs, d'Antédiluviens et de Golconde... Termes que je retrouve encore lorsque je bêta-lis de jeunes auteurs qui se lancent dans le sujet sans recherches sérieuses.
Comme quoi, certaines choses ne changent pas ! Si vous vous y connaissez un peu en vampires, vous avez vu le problème. Pour les autres, je l'explique. Attention, je ne fais pas un article sur l'évolution du mythe à travers les époques et les œuvres, juste une mise en garde sur le travail de recherches concernant les bêtes à crocs. Ce travail dépend également de ce que vous avez envie de raconter. Ce n'est en aucun cas une obligation. Mais franchement, le faire, c'est mieux. Beaucoup mieux. Anne Rice et White Wolf
Vous connaissez forcément la romancière Anne Rice et au moins l'un des romans de ses Chroniques des vampires ("Entretien avec un vampire", "Lestat le vampire" ou "La Reine des damnés", entre autres.) Elle y parle de Sire, d'Infant et décrit de façon sensuelle voire érotique l'acte de morsure, le comparant à un baiser. Ses vampires ne sont plus des monstres subversifs incarnant le mal mais des êtres sensibles dont certains boivent du sang animal.
Ça vous rappelle des œuvres plus récentes ? C'est normal. Rajoutez Dracula en source d'inspiration et c'est le jackpot ! (Au sujet du sang "animal" (je le mets entre guillemets parce qu’apparemment ça ne comprend pas l'être humain, Homo sapiens de la famille des primates) : par pitié, si vos vampires se nourrissent de cette manière, ne les qualifiez pas de "végétariens" parce que les animaux, ben ce ne sont pas des végétaux... Vous l'êtes, vous ? Non ? Bon. Donc à moins que vos vampires sucent la sève des arbres, le concept de vampire végétarien est une aberration.) J'en reviens à Anne Rice. Cette grande dame n'a pas inspiré que les romanciers ; il y a aussi les rôlistes. Vampires, la Mascarade, édité par White Wolf, déjà très complet dans ses premières versions, a vu son background s'étoffer d'année en année et sa popularité a donné naissance à pas mal de forums, de fan sites et de fanfictions à la fin des années 90' et au début des années 2000. C'est par leur intermédiaire que s'est démocratisée l'idée de diablerie, de clans de vampires, voire même de société vampirique qui imprègne une partie de l'imaginaire moderne. Même si aujourd'hui Wikipédia est assez bien fourni pour y retrouver facilement toutes les particularités de ces univers, cela ne suffit pas à inciter la plupart des jeunes auteurs à se documenter sur le mythe et son évolution, car le vampire est quand même passé de cadavre terrifiant à beau ténébreux au cœur tendre (et boule à facettes). Savoir quand et comment est quand même bien. Dans l'absolu, ne rien connaître au mythe du vampire n'empêche pas d'écrire sur le sujet. Mais dans ce cas, il faut avoir conscience qu’inconsciemment, on ne fera que répéter et adapter ce qui est déjà répété et adapté dans les œuvres portées à notre connaissance, souvent récentes (donc remâché/mixé de Bram Stoker et Anne Rice, en général). Comme pour toutes choses, il faut maîtriser les règles pour pouvoir s'en éloigner sans se perdre en route et tomber dans le ridicule. Sinon ça donne un vampire qui brille au soleil, quoi ! Réveillez-vous ! Sans rire, le plus important reste de se faire plaisir et d'être cohérent dans son univers. Mais honnêtement, le mythe du vampire est tellement riche à travers les époques et les continents (des vampires sous forme de luciole, d'oiseau, d'esprit onirique, un autre qui mord au pouce, un autre encore qui attire les enfants en prenant la forme d'un chat...) que ne pas vous pencher dessus va automatiquement limiter vos possibilités, et faire de vos bêtes à crocs des vampires comme les autres, pâles reflets exsangues d'une figure éculée. Avouez que ça serait quand même dommage, non ? En ce qui concerne mes alperdes, je n'ai pas mis de côté mes premières inspirations, au contraire, mais je les ai nuancées et complétées en fouillant dans l'histoire du vampire. Encore aujourd'hui je les fais évoluer au fur et à mesure de mes lectures et de tout ce que j'y découvre. C'est passionnant !
Dana B. Chalys
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Dana B. Chalys, romancière de l'Imaginaire, créatrice des C2T.
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